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Entre la vie et la mort

Photo du rédacteur: MickaelMickael

Sortie : 29 juin 2022 | réalisé par : Giordano Gederlini | où le voir


Un trhiller avec Antonio de la Torre c'est forcément gage de qualité ! Le comédien espagnol commence à s'exporter et vient ici se mettre en "danger" en tournant en français et à Bruxelles, loin de son Espagne natale.

 

L’histoire

Un conducteur de métro manque d'écraser un jeune homme qui se jette sur les rails. C'est son fils qu'il avait perdu de vue depuis quelques années. Le fils est blessé par balle et ne va pas survivre. Il remet des clefs à son père avant de mourir. La police, lors de son enquête, va se rendre compte que le jeune homme était impliqué dans un braquage, un policier infiltré chez les braqueurs est d'ailleurs manquant. Le père sait quelque chose, la police va essayer de lui sous-tirer des informations pour résoudre l'enquête.


Le rythme du film est haletant, parfois allant même trop vite pour que tout soit limpide pour le spectateur. Mais la tension ne redescend jamais et ne fait que monter. On peut placer ce film dans la catégorie "Le père qui veut venger sa progéniture" dont Liam Neeson a été tantôt l'instigateur, tantôt son pire représentant. Il est à noter que d'autres excellents films ont pu donner ses lettres de noblesse à ce récent sous-genre : Riders of Justice avec Mads Mikkelsen ou le film italien La bête de Ludovico Di Martino et dans un style proche Ne le dis à personne de Guillaume Canet. Ici tous les ingrédients se retrouvent sauf que le curseur du spectacle est abaissé au profit du réalisme. Pas de tuerie de masse, ni de course poursuite en voiture, nous ne sommes pas dans un film d'action, mais dans une enquête ponctuée de moments d'action.


Techniquement

Dès le premier plan, les bases sont installées. Une caméra qui va être au plus proche des comédiens et qui va les suivre dans leurs mouvements. Une lumière soignée et une ambiance froide. Bruxelles n'a jamais été aussi bien filmée. Si beaucoup de choses se passent autours de l'Atomium et donnent droit à de jolis plans aériens, beaucoup d'actions se passent en sous-sol, dans le métro. Ces scènes-ci ont été tournées à Barcelone, car le film a été fait en temps de pandémie et le métro Bruxellois n'a pas autorisé les prises de vues.


L'ensemble de la direction artistique du film est soignée dans ses moindres détails, des costumes aux décors, tout sent bon l'usé et la crasse, rien de clinquant.


La musique est discrète, mais entêtante. Elle est signée Laurent Garnier. Il propose ici un rythme thématique intéressant qui reflète parfaitement l'ambiance du film.


Casting

Du haut niveau, avec Antonio de la Torre, Marine Vacth, Olivier Gourmet en trio de tête, ça ne pouvait pas être mal joué ! Si le premier joue un immigré espagnol quasi mutique, il est agréable de le voir bien se débrouiller en français. Certes, il ne s'aventure pas trop loin de ce qu'il sait déjà faire, car ce n'est pas la première fois qu'il joue ce type de personnage. Mais au moins il maitrise sa partition et en un regard, il nous plonge dans la situation. Olivier Gourmet essaye de se dépatouiller d'un texte trop entendu dans tous les polards et surtout trop écrit. Les seconds rôles sont tous justes et convaincants. Un excellent casting qui nous permet de ne pas sortir du film à aucun moment !


Conclusion

Une nouvelle vision donnée de Bruxelles, de bons comédiens, une histoire intéressante et Antonio de la Torre ! En espérant qu'il ne s'enterre pas dans ce genre de rôle qu'il connait trop bien.

 
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